Remis de nos émotions, petit dej dans Gé puis nous avons vaqués à nos petites occupations : trouver une carte Sim indienne, trouver la poste pour l’envoi de quelques cartes postales (remarque en passant : les timbres sont collés par nos soins un par un, avec une espèce de pâte pas bien ragoûtante !!), trouver un cyber café pour le blog (deuxième remarque : ne râlez pas pour la fréquence des posts ! une heure plus tard : 5 photos ajoutées… j’abandonne…).
Mine de rien, il est 15 heures quand on décolle, direction Fatehpur Sikri. C’est une balade d’une petite heure (25 km…) et on trouve direct l’hôtel idéal, le Goverdhan Tourist Complex : c’est mignon, propre, patron adorable, près de tout, jardin, rien à payer pour se poser avec notre Gé, douche à dispo… D’ailleurs, on s’offre un bon repas dans le jardin et quelques bières indiennes en fumant des bidis… luxe luxe luxe.
Et comme le village est petit, on s’endort dans un calme olympien… mais on est réveiller à 4 heures du mat par les tracteurs et les premiers levés !
Petit dej à l’indienne : thé, parantha (une sorte de chapati pleine de beurre…), omelette bien épicée, fromage blanc local…
Et c’est bien repus qu’on choppe un bus pour se rendre au Keoladeo National Parc, une réserve ornithologique réputée.
Grimpés sur nos vélos et en compagnie d’un guide qui parle un français hésitant, on se fait trois heures de balade au milieu des lacs… à sec ! On nous a bassiné avec la mousson catastrophique cette année, mais ça fait 3 ans qu’ils n’ont pas eu de pluie, et ils sont obligés de maintenir quelques points d’eau par pompage… Enfin bon, pas des masses d’oiseaux migrateurs, donc, mais on se régale quand même.
un gros et beau martin pecheur
des antilopes en pagaille
un delicat rapace, rare parait-il...
un varan... on en verra un enorme apres!
un marabout presque haut comme moi!
des singes of course
C’est un vrai fouillis de vastes cours, escaliers abruptes, centaines de pièces sombres, couloirs sans fin, terrasses, coupoles… Et les pièces du Maharaja et des reines, avec des peintures quasi intactes… En fait, il y a deux palais côte à côte et presque imbriqués, on s’y perd ! On essaie d’imaginer tout ça recouvert de faïence bleu turquoise, avec jardins et danseuses… Pas fastoche mais c’est déjà magnifique avec son charme défraîchi !
La vue sur le reste des sites, temples et tombeaux, est super.
On retrouve vers le temple Bihech, qui nous emmène dans un autre monument, encore en activité celui là : on se retrouve face à la statue d’une divinité parée de ses plus beaux atours et bien installée au milieu d’un beau jardin avec plein d’offrandes… Je demande pour qui sont les lits : « ben pour elle » répond Bihech en montrant la statue, étonné de la question ! ben évidemment, les deux lits sont là pour que la divinité choisisse où dormir la nuit ! Ah là là… Rien compris encore une fois !
On reprend un thé, on attend on ne sait pas trop quoi… en profitent des spectacles insolites !
On arrive donc tôt, pour une fois, à Khajurhao, et on laisse Gégé pour la visite des temples Jaïn, les seuls du pays encore debout.
C’est une exhubérance de sculptures qui nous attend : les temples en sont recouverts, dehors et dedans, avec de délicates représentations des dieux classiques, de charmantes figures féminines , de scenes de guerre... et de repos du guerrier ! Les temples sont en effet célèbres aussi par ses représentations de scènes érotiques… voir même franchement pornos pour certaines, mais avec toujours un trait d’humour ! Je vous ai épargné les plus crues, cherchez les autres!
On est en train de se boire un lassi et un lemon soda, quand Manu ne se sent pas bien... Et c'est une tourista carabinee qui s'anonce... Bon... on stoppe tous les plans a la recherche d'un hotel! On en trouve un bien reposant, joli, et surtout, avec des sanitaires super luxe!!!
un delicat rapace, rare parait-il...
un varan... on en verra un enorme apres!
un marabout presque haut comme moi!
des singes of course
et une antilope semi apprivoisee
Retour tassés à 20 dans un rickshaw… douche… et en avant pour explorer les trésors de Fatehpur Sikri… On se retrouve dans un bazar incroyable… Le village est en liesse car c’est la fin du Ramadan ( il y a une forte minorité musulmane, et de toute façon, tout le monde en profite !) et en plus, c’est la fête de Durga, une des 33 millions de divinités de l’Inde, fête qui dure une semaine dans tout le pays, avec des petits chapiteaux de bric et de broc dressés dans les plus petits villages et tous les quartiers des villes, avec moult étendards colorés et guirlandes autour, au centre une statue multicolore de la déesse, et le soir des enfants qui jouent des scènes retraçant l’histoire des dieux et des femmes qui se retrouvent là pour chanter… et, omniprésente, de la musique NON STOP toute la semaine !
La visite de la mosquée n’est donc pas de tout repos… et les pieds ressortent bien noirs !
Le calme du palais, aere et plein de jardins, n’en est que plus agréable… Dans la lumière du soir, c’est vraiment magique…
Discussion sympathique avec le propriétaire de l’hôtel pendant le repas (végétarien là encore ; on n’a pas avalé une bouchée de viande depuis notre arrivée en Inde !) : amoureux de la France, il projette une visite l’an prochain et récupère toutes les adresses de ses « amis » français pour préparer son parcours en fonction… Il nous offre même une photo panoramique du palais pour décorer Gégé !
Grosse journée de route le lendemain… On prend le cap du sud, et les paysages changent un peu : plus d’arbres, plus de vert… mais ça reste bien sec. Les routes sont moins fréquentées et je peux enfin prendre quelques photos !
On avait projeté de visiter le fort de Gwalior en passant, mais trop chaud, trop tard et pas le courage… Dommage, ça avait l’air splendide… On tourne une bonne heure dans Gwalior en suivant les directions qu’on nous indique, avec la désagréable impression de tourner en rond…
Arrivés enfin à Orchha, on tape à la porte de différents palaces pour qu’ils nous prêtent un petit coin de jardin, mais on se voit opposer des refus polis… Ce qu’on aperçoit des bâtiments et jardins intérieurs est vraiment féerique, mais on n’a pas assez la classe, quoi !
On se rabat sur un petit hôtel en ville, enfin dans LA rue principale et on se prend une chambre car Gégé est garé en crabe au milieu de la poussière et de la circulation !
Bonne douche et on s’offre une petite bière au coucher du soleil sur une terrasse en hauteur, avec vue sur les temples et palais qui foisonnent dans cette petite ville.
C’est l’heure du bilan de nos impressions de l’Inde… Bilan mitigé… On n’est pas emballé par ce pays immense où on côtoie des milliers de gens sans en appréhender la vie, où toutes les relations qu’on a sont basées sur l’argent, où on est harcelés constamment par les enfants pour 2 roupies ou par les adultes pour acheter dans leur boutique, où les paysages ne sont pas vraiment beaux et assez monotones, et de toute façon on n’en profite pas car toute notre attention est portée à la route, (Manu commence d’ailleurs à péter les plombs à chaque fois qu’il prend le volant…) ; bref, c’est fatiguant et on ne comprend vraiment rien à ce pays !
Peut-être qu’on ne s’y prend pas bien, qu’on bouge trop, peut-être qu’avec Gégé, ce n’est pas l’idéal… Peut-être aussi qu’on a peur de se mêler aux gens, d’aller hors des itinéraires touristiques, de manger dans la rue comme on le faisait ailleurs…
Pour voir, on se dégotte le restau le plus pourri du coin ! Et c’est bon et pas cher… Puis on se pose devant le temple, à côté des sadhus, juste assis à regarder..
Retour tassés à 20 dans un rickshaw… douche… et en avant pour explorer les trésors de Fatehpur Sikri… On se retrouve dans un bazar incroyable… Le village est en liesse car c’est la fin du Ramadan ( il y a une forte minorité musulmane, et de toute façon, tout le monde en profite !) et en plus, c’est la fête de Durga, une des 33 millions de divinités de l’Inde, fête qui dure une semaine dans tout le pays, avec des petits chapiteaux de bric et de broc dressés dans les plus petits villages et tous les quartiers des villes, avec moult étendards colorés et guirlandes autour, au centre une statue multicolore de la déesse, et le soir des enfants qui jouent des scènes retraçant l’histoire des dieux et des femmes qui se retrouvent là pour chanter… et, omniprésente, de la musique NON STOP toute la semaine !
La visite de la mosquée n’est donc pas de tout repos… et les pieds ressortent bien noirs !
Le calme du palais, aere et plein de jardins, n’en est que plus agréable… Dans la lumière du soir, c’est vraiment magique…
Discussion sympathique avec le propriétaire de l’hôtel pendant le repas (végétarien là encore ; on n’a pas avalé une bouchée de viande depuis notre arrivée en Inde !) : amoureux de la France, il projette une visite l’an prochain et récupère toutes les adresses de ses « amis » français pour préparer son parcours en fonction… Il nous offre même une photo panoramique du palais pour décorer Gégé !
Grosse journée de route le lendemain… On prend le cap du sud, et les paysages changent un peu : plus d’arbres, plus de vert… mais ça reste bien sec. Les routes sont moins fréquentées et je peux enfin prendre quelques photos !
On avait projeté de visiter le fort de Gwalior en passant, mais trop chaud, trop tard et pas le courage… Dommage, ça avait l’air splendide… On tourne une bonne heure dans Gwalior en suivant les directions qu’on nous indique, avec la désagréable impression de tourner en rond…
Arrivés enfin à Orchha, on tape à la porte de différents palaces pour qu’ils nous prêtent un petit coin de jardin, mais on se voit opposer des refus polis… Ce qu’on aperçoit des bâtiments et jardins intérieurs est vraiment féerique, mais on n’a pas assez la classe, quoi !
On se rabat sur un petit hôtel en ville, enfin dans LA rue principale et on se prend une chambre car Gégé est garé en crabe au milieu de la poussière et de la circulation !
Bonne douche et on s’offre une petite bière au coucher du soleil sur une terrasse en hauteur, avec vue sur les temples et palais qui foisonnent dans cette petite ville.
C’est l’heure du bilan de nos impressions de l’Inde… Bilan mitigé… On n’est pas emballé par ce pays immense où on côtoie des milliers de gens sans en appréhender la vie, où toutes les relations qu’on a sont basées sur l’argent, où on est harcelés constamment par les enfants pour 2 roupies ou par les adultes pour acheter dans leur boutique, où les paysages ne sont pas vraiment beaux et assez monotones, et de toute façon on n’en profite pas car toute notre attention est portée à la route, (Manu commence d’ailleurs à péter les plombs à chaque fois qu’il prend le volant…) ; bref, c’est fatiguant et on ne comprend vraiment rien à ce pays !
Peut-être qu’on ne s’y prend pas bien, qu’on bouge trop, peut-être qu’avec Gégé, ce n’est pas l’idéal… Peut-être aussi qu’on a peur de se mêler aux gens, d’aller hors des itinéraires touristiques, de manger dans la rue comme on le faisait ailleurs…
Pour voir, on se dégotte le restau le plus pourri du coin ! Et c’est bon et pas cher… Puis on se pose devant le temple, à côté des sadhus, juste assis à regarder..
Et miracle, un jeune vient nous parler, nous emmène derrière, dans les petites rues, justement, voir les petits autels dressés pour la fête de Durga et les enfants qui jouent les saynètes et ne nous demandent rien, juste des sourires, et il nous invite à boire un thé et goûter les sucreries que vend son père… Et bien, ça fait plaisir !
Le lendemain, on se prend un copieux petit dej en terrasse, on passe boire un thé avec notre pote de la veille, Bihech, et on part visiter les monuments (quand même !).
C’est un vrai fouillis de vastes cours, escaliers abruptes, centaines de pièces sombres, couloirs sans fin, terrasses, coupoles… Et les pièces du Maharaja et des reines, avec des peintures quasi intactes… En fait, il y a deux palais côte à côte et presque imbriqués, on s’y perd ! On essaie d’imaginer tout ça recouvert de faïence bleu turquoise, avec jardins et danseuses… Pas fastoche mais c’est déjà magnifique avec son charme défraîchi !
La vue sur le reste des sites, temples et tombeaux, est super.
On retrouve vers le temple Bihech, qui nous emmène dans un autre monument, encore en activité celui là : on se retrouve face à la statue d’une divinité parée de ses plus beaux atours et bien installée au milieu d’un beau jardin avec plein d’offrandes… Je demande pour qui sont les lits : « ben pour elle » répond Bihech en montrant la statue, étonné de la question ! ben évidemment, les deux lits sont là pour que la divinité choisisse où dormir la nuit ! Ah là là… Rien compris encore une fois !
On reprend un thé, on attend on ne sait pas trop quoi… en profitent des spectacles insolites !
et finalement, on se retrouve gentiment invités par Bihech aux fiançailles de sa sœur. On se rend dans une petite guesthouse louée pour l’occasion, on nous offre une chaise… et on attend… on nous donne une coupelle avec samossas, délice coco et biscuits, et on attend… D’un coup, ça commence !
Le fiancé est assis en tailleur , et tout le monde défile pour présenter les cadeaux : saris, confiseries, bijous… et billets, of course ! Photo posée à chaque fois…
Pendant ce temps, les femmes sont avec la petite fiancée (16-17 ans…). Et soudain, mouvements de saris:
Puis tout le monde vient chacun son tour agiter des billets au dessus de la fiancée. Les principaux protagonistes ont l’air de s’ennuyer ferme, mais bon… Chacun a droit à sa photo, posée.
Puis les fiancés se lèvent, s’échangent les bagues (avec moult poses photos et pas de sourire, ça porte malheur…) et voilà, c’est fini !
On se retrouve quand même à donner une sorte de bénédiction à cette belle union !
Nous sommes bien entendu invités au repas, mais on s’éclipse car ça promet d’être longuet, et on ne souhaite pas repayer une nuit d’hôtel…
On reprend donc le volant, direction Khajurhao. On se paye une petite conduite de nuit, histoire de bien se rappeler que non, ce n’est vraiment pas possible ! Pleins phares en face, derrière, vélos, vaches… Enfin, on tombe sur une station service, un petit coin tranquille loin du lampadaire et de ses milliers d’insectes vombrissants et on se fait un frichti à la française : Ebli, poivrons, gingembre et huile de moutarde ! En plein repas, le gardien de la station nous fait déménager : il nous garde, c’est son duty, mais plus près… On se retrouve vers un camion citerne, la télé et les discussions du gardien et de ses potes… Gardien qui tente de nous soutirer des roupies pour le service rendu ! Niet, on ferme les écoutilles et on dort en pointillés…
Le lendemain matin, il nous dégage à 6 heures…
Pas grave, on se fait le café en rase campagne et on repart dans le petit matin!
un des fameux autels a Durga...On se retrouve quand même à donner une sorte de bénédiction à cette belle union !
Nous sommes bien entendu invités au repas, mais on s’éclipse car ça promet d’être longuet, et on ne souhaite pas repayer une nuit d’hôtel…
On reprend donc le volant, direction Khajurhao. On se paye une petite conduite de nuit, histoire de bien se rappeler que non, ce n’est vraiment pas possible ! Pleins phares en face, derrière, vélos, vaches… Enfin, on tombe sur une station service, un petit coin tranquille loin du lampadaire et de ses milliers d’insectes vombrissants et on se fait un frichti à la française : Ebli, poivrons, gingembre et huile de moutarde ! En plein repas, le gardien de la station nous fait déménager : il nous garde, c’est son duty, mais plus près… On se retrouve vers un camion citerne, la télé et les discussions du gardien et de ses potes… Gardien qui tente de nous soutirer des roupies pour le service rendu ! Niet, on ferme les écoutilles et on dort en pointillés…
Le lendemain matin, il nous dégage à 6 heures…
Pas grave, on se fait le café en rase campagne et on repart dans le petit matin!
On arrive donc tôt, pour une fois, à Khajurhao, et on laisse Gégé pour la visite des temples Jaïn, les seuls du pays encore debout.
C’est une exhubérance de sculptures qui nous attend : les temples en sont recouverts, dehors et dedans, avec de délicates représentations des dieux classiques, de charmantes figures féminines , de scenes de guerre... et de repos du guerrier ! Les temples sont en effet célèbres aussi par ses représentations de scènes érotiques… voir même franchement pornos pour certaines, mais avec toujours un trait d’humour ! Je vous ai épargné les plus crues, cherchez les autres!
On est en train de se boire un lassi et un lemon soda, quand Manu ne se sent pas bien... Et c'est une tourista carabinee qui s'anonce... Bon... on stoppe tous les plans a la recherche d'un hotel! On en trouve un bien reposant, joli, et surtout, avec des sanitaires super luxe!!!
C'etait moins une... et le pov'Manu se retrouve couche depuis hier, au riz blanc et a l'eau entre deux cachets...
Du coup, j'ai le temps de mettre a jour le blog au calme... Je rassure tout le monde, mon heros se retablit assez vite, et a meme fait une pause de pres d'un quart d'heure dans le jardin entre deux siestes!
Du coup, j'ai le temps de mettre a jour le blog au calme... Je rassure tout le monde, mon heros se retablit assez vite, et a meme fait une pause de pres d'un quart d'heure dans le jardin entre deux siestes!
3 commentaires:
Merci pour ces nouveaux épisodes et bon rétablissement à Manu !!
La bise
Stef
Excellent tout ça, et que de belles photos, bravo !!
Courage Manu, prends le comme un rite de purification local ;-)
Soigne-toi bien et bonne route à vous !
Bises
encore félicitations pour votre magnifique voyage. Je suis toujours vos avnetures. Gros bisous a tous les deux. Cousine claire
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