






A mi chemin, on s’est accordé une dernière nuit au bord de la mer, à Ratnagiri, bien mangé, assisté aux balades sur le bord de mer… et au caca du matin sur la plage ! Une bonne dizaine de mecs alignés en train de faire leurs besoins au soleil levant, il faut le voir !!!


La perspective de rentrer dans Bombay ne nous enthousiasmait pas du tout, mais en fait, on s’est débrouillé comme des chefs (comme d’hab quoi !) en s’arrêtant à Thane, une grande ville à la périphérie de Bombay, et on a trouvé des pneus facilement finalement, en se perdant dans les grandes rues à la recherche de GPL.

Par contre, les visas iraniens qu’on avait fait faire avant de quitter Bombay ne sont toujours pas arrivés… Il faudra qu’on les récupère à Delhi.

On reprend la route vers un site de temples, Mandu, mais la route est tellement mauvaise (une succession de trous dans un souvenir de bitume…) que dégoûtés et fatigués, on décide de tracer vers Udaipur sans s’arrêter.

la, c'est quand la route etait encore bonne... apres, toutes les photos sont bougees!!

chantier de reparation de route, facon indienne... on balaye les trous, on apporte dans des bassines sur la tete deux douzaines de cailloux, on ajoute un soupcon de bitume chauffe au feu de bois, et voila!
On s’est bien renseigné sur le meilleur itinéraire auprès des chauffeurs de camions, et effectivement, on se fait une balade sur une route parfaite, et bien jolie en plus !








Le lendemain, on arrive à Udaipur, la ville blanche. L’architecture et les paysages se sont faits plus désertiques : chameaux, arbustes à épines, toits plats et maisons blanches ou bleues.













Petit rafraîchissement sur une terrasse en hauteur...











Arrives a Pushkar, on se rend compte qu'on s’est trompé dans les dates et on arrive un jour trop tard… Quasi tous les chameaux (des milliers !) sont partis, mais la ville reste en fête encore pour quelques jours…
On se trouve une petite guesthouse familiale bien sympa et je filme la aussi quelques recettes... J’aurait une vraie vidéothèque en rentrant, et vous des bon petits plats épicés en perspective….jpg)












quelques chameaux, quand meme...
Je réussi là encore à traîner Manu sur une des grandes roues de la foire ! Pas rassuré par les maneges indien, le Manu, mais c’est vraiment sympa vu de haut. Et toutes ces couleurs ! Les femmes sont somptueusement parées à l’occasion de la fêtes, plus vraiment en sari, mais avec une jupe, un caraco court et un voile qui vole autour d’elles, et des bijoux partout, dans le nez, autour des oreilles, des chevilles, des poignets…Un vrai festival !





Du coup, on a localise les derniers chameaux restant. Manu est fan de ces petites betes!




J’ouvre une petite parenthèse pour vous montrer que la vie de touriste n’est pas facile en Inde… Ca fait quand même deux mois qu’on est là, on pensait tout savoir sur les arnaques… et ben non, on s’est fait piégé deux fois en quelques heures !!! Enfin, surtout Manu, je dois le dire pour la vérité de l’histoire (hi hi hi !)… Voilà comment ça se passe : on se promène dans la rue, un passant lui offre deux fleurs à jeter dans le lac en offrande. « Oh, regarde, c’est la première fois qu’on me donne quelque chose de gratuit en Inde », s’exclame le futur pigeon (on dit chicken ici, le poulet qu’on va plumer !). Bon, l’obligeant offrant nous indique ensuite le chemin des ghâts. Et viens, suis mois, fait confiance, que je te montre comment on fait : assied toi, trempe toi les mains, touche ton front, tes oreilles...
jette ta fleur, je te mets le bracelet de la chance (trois bouts de fils, bien attachés), je te mets le tikka sur le front avec des grains de riz pour faire bonne mesure, et maintenant, paye ton offrande aux brahmanes ! Moi, j’ai vu le coup venir et pas question de m’approcher, mais Manu revient furax de s’être fait avoir, avec 100 roupies de moins (il n’avait pas de monnaie, en plus !!!).
Ce sont des professionnels, ils t’embrouillent la tête tellement bien que ce n’est que quand tu te relèves avec des roupies en moins que tu te rends compte que tu t’es fait avoir ! Et ça marche, preuve en est ces deux autres touristes en train de se faire baratiner aussi ! Ils paieront…La deuxième arnaque, on ne l’a vraiment pas vu venir, et pourtant, ce n’était que quelques heures après ! On se balade au milieu des chameaux (sympathiques bestioles d’ailleurs), et deux gamins se pointent : monsieur, 10 roupies. Niet. Bon, la sœur arrive, commence a nous parler, c’est mon frère, c’est ma sœur, et là qui s’avance, c’est ma grand mère avec le petit dernier dans les bras : un nourrisson d’un mois adorable. On papote, viens dans ma maison : niet. Puis : donne des roupies pour le lait du bébé. Niet. Mais ça reste calme.
On a soif, on lui propose un verre : non, je préfèrerai du beurre pour que ma mère puisse faire les chapatis. OK, on va à la boutique : le marchand nous sort un gros paquet, quasi 200 roupies. Bon, on a pas assez. Désappointé, le gamin dit que tant pis, de la farine, ce sera déjà bien. 10 kilos de farine : 140 roupies, et il n’y a pas plus petit. On vide nos poches et on quitte le gamin radieux avec sa farine, et nous contents de l’avoir aidé : de la farine, ça sert toujours, non ? Et bien de retour à la guesthouse, le proprio nous annonce gentiement que ce gamin est aussi un pro, qu’il a à coup sûr reporté la farine à la boutique et empoché au moins 100 roupies !
Le lendemain, direction Jaipur, la ville rouge.
On a eu des nouvelles fraîches du Pakistan, ça passe sans problème malgré l’état d’urgence. Il fait 2°C à Téhéran la nuit, et la Turquie est sous la neige…
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la ville, bien que très touristique, est vraiment belle, avec ses rues étroites entourant un petit lac et ses dizaines de ghâts. Toutes les maisons ont des balcons, des ornementations, des moucharabiehs, et des couleurs éclatantes. Je me régale à prendre des photos...













Je réussi là encore à traîner Manu sur une des grandes roues de la foire ! Pas rassuré par les maneges indien, le Manu, mais c’est vraiment sympa vu de haut. Et toutes ces couleurs ! Les femmes sont somptueusement parées à l’occasion de la fêtes, plus vraiment en sari, mais avec une jupe, un caraco court et un voile qui vole autour d’elles, et des bijoux partout, dans le nez, autour des oreilles, des chevilles, des poignets…Un vrai festival !















On repart et nous accompagne un gamin de 8-9 ans, qui parle anglais, quelques mots de français, et qui nous pose plein de questions sur nous, nous montre deux trois endroits sympa… Jolie rencontre.

Chicken, on vous dit !!! Un gamin qui parle anglais un peu trop bien, il est forcément dans le tourism business… ça a l’air évident après, mais on s’est fait bien embobiner encore une fois !!!
Bon, ça ne nous a pas gâché le reste de la soirée, passée avec Pascal, un suisse bien sympa (et arnaqué aussi !).
Bon, ça ne nous a pas gâché le reste de la soirée, passée avec Pascal, un suisse bien sympa (et arnaqué aussi !).
Le lendemain, direction Jaipur, la ville rouge.
Mais Manu commence vraiment à saturer de la conduite en Inde, où sur une 2x3 voies, les camions sont sur les deux voies rapides, le plus lent étant généralement celui qui double… Où les tracteurs arrivent en sens inverse, où ça déboîte n’importe comment, où les rickshaws traversent sans prévenir…
bref, et on décide de tracer à Delhi, de récupérer les visas, de faire la révision de Gégé, et de sortir de ce pays de fous le plus vite possible !
On a eu des nouvelles fraîches du Pakistan, ça passe sans problème malgré l’état d’urgence. Il fait 2°C à Téhéran la nuit, et la Turquie est sous la neige…
Bon, ben il va falloir affronter l’hiver plus vite que prévu et descendre du toit les anoraks, les pulls et les chaussettes !
Remarquez, on a déjà la couette car les nuits sont fraiches… mais remettre des chaussettes, ça, ça me déprime d’avance !!!